Ce tout nouveau talent made in France est né grâce à internet et déplace les foules. Revenant à peine d’une tournée internationale, il table déjà sur un nouvel album. Nous avons rencontré cet artiste aux multiples facettes pour essayer de décrypter l’énigme Rilès. 

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Boulimique de travail vous dites ? Pour sûr. Il le confesse volontiers. Véritable bourreau de travail et un perfectionniste sans égal – c’est peut-être grâce à ça et à la magie d’internet – que le jeune homme remplie aujourd’hui des salles et est à l’affiche de tous les festivals estivaux. De Rouen à Los Angeles, de sa chambre d’ado à Snoop Dog, voici Rilès en 7 questions.

Comment a commencé votre histoire ?
Rilès : Par hasard (rire). Initialement je ne me destinais absolument pas à la musique, j’y suis arrivé par étapes. Ayant un père dans la musique, j’ai grandi dans un univers qui gravitait autour de la chanson. J’ai commencé par faire des covers sur Youtube avant de me lancer dans la composition. J’apprenais en créant. Je passais mes nuits, dans ma chambre, à regarder des tutoriels pour essayer de créer quelque chose qui tenait la route… J’ai fini par me faire connaître, mais c’était un long chemin, l’engouement autour de mon travail est venu au fur et à mesure… Conséquences et causes de causes et conséquences.

D’où viennent vos inspirations ?
Je pioche partout, tout le monde a un passeport musical, nous avons tous grandit avec un catalogue mélodique qui nous est propre. Pour moi, c’est un ensemble d’influences venant de la capoeira, des concerts de mon père, des longs trajets en voiture, du travail de Kanye West… C’est aussi varié que propre à ma personne.

Vos modèles artistiques ?
Dans la musique actuelle, Kanye West pour son album de 2010, il a fait tomber de nombreuses frontières entre les genres musicaux et a réussi à créer une symbiose entre beaucoup de choses. Pour l’art, je dirais Van Gogh pour la persévérance sans la reconnaissance ou Rodco pour la singularité de ses œuvres. Evidemment, je ne peux pas ne pas parler de chanteurs comme Brel ou Brassens, on a tous grandi en écoutant leurs textes, ils avaient un véritable talent pour créer des choses à la fois belles et avec du sens.

La plus belle chanson de tous les temps ?
Idir A vana Inouva, une chanson que j’écoutais petit, je ne comprenais absolument rien aux paroles, mais il y a quelque chose dans la mélodie qui m’a profondément touché, ça me rappelle beaucoup souvenirs très doux.

Il est comment Snoop Dog en vrai ?
Super gentil. J’ai eu la chance de l’avoir sur un de mes clips, Marijuana. A la base c’était une idée folle, un délire avec mon équipe, mais ça a fini par se concrétiser. Le tournage s’est fait chez lui, c’est quelqu’un de très joueur, à l’aise, c’est une très belle expérience.

Vos trois séries Netflix du moment ?
Alors, je dois le confesser, j’ai une culture cinématographique proche du néant. Je regarde principalement des animés ou des dessins animés, quand j’ai le temps. Si je devais faire un top trois, ce serait sans doute South ParkRick & Morty et Pokémon indigo league (rire).

Votre plus beau souvenir sur scène ?
Il y en a eu beaucoup, mais je pense que c’était lors d’un concert en Algérie, au théâtre de Verdure à Alger. La petite histoire, c’est que mon père avait joué sur cette même scène en 1982, c’était une expérience très forte que j’ai eu la chance de partager avec ma famille, ça reste encore aujourd’hui mon plus beau souvenir.

L’article original est disponible sur L’Officiel.com

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