Les vampires commençaient presque à nous manquer sur le petit écran, déserté depuis la fin de Vampire Diaries par les créatures de la nuit. Netflix les remet sur le devant de la scène avec une création originale, Dracula, aussi fidèle que possible au livre de Bran Stoker, publié en 1897. Exit donc les Edward Cullen et autres créatures ultra lisses, très Boy Next Door. Ici, Dracula est vil, cruel et délicieusement sadique.
Netflix a, depuis longtemps, prouvé qu’il avait la recette miracle des séries réussies : un casting léché, une atmosphère maîtrisée, une bande-son qui reste en tête et une histoire connue de tous. Dracula s’articule autour de trois épisodes de 90 minutes relatant trois périodes différentes de la vie du Comte, de la Transylvanie à l’Angleterre.
La série est gore juste ce qu’il faut, âmes sensibles vous risquez de trembler. Pour les amateurs d’horreur en revanche, nous vous attendez pas à l’épouvante grand spectacle, les screamers sont trop rares ou trop prévisibles. Malgré tout, la série est une excellente amorce pour se familiariser avec l’histoire du Vampire originel, idéale avant d’attaquer une rétrospective complète sur toutes les œuvres évoquant les créatures de la nuit.